La consommation régulière de 1 à 2 g d’huile de krill améliorerait de façon dose-dépendante la santé de la peau.

Dans une peau saine, le contenu en eau est en équilibre avec les quantités d’eau traversant l’épiderme. La peau agit comme une barrière protectrice entre l’environnement interne de l’organisme et le monde extérieur. Une peau saine est influencée par différents facteurs externes et internes tels que la nutrition, les hormones, l’exposition au soleil, le savon ou la pollution.

L’intérêt des acides gras

Individuellement, les acides gras oméga-3 et les phospholipides pourraient contribuer à la santé de la peau puisque leur déficience a pour conséquences une augmentation de la perte en eau transépidermique et la sécheresse de la peau. Composants essentiels de la membrane cellulaire, ils soutiennent le fonctionnement de la barrière épidermique. De plus, ils ont un impact sur les niveaux de céramides, ainsi que sur leur composition en acides gras.

L’intérêt de l’huile de krill

L’huile de krill (Euphausia superba) est une source d’acides gras oméga-3 EPA et DHA dont plus de 80% sont liés à des phospholipides, principalement à de la phosphatidylcholine. Cette combinaison unique d’EPA et de DHA avec des phospholipides suggère un effet synergique sur le fonctionnement de la peau potentiellement bénéfique pour sa santé et son apparence.

Quels effets sur la peau ?

Deux études pilotes ont exploré l’impact sur le fonctionnement de la barrière cutanée, l’hydratation et l’élasticité de la peau chez des adultes en bonne santé. Dans l’une de ces deux études, 51 participants ont consommé quotidiennement pendant 12 semaines 1 gramme d’huile de krill ou un placebo. Dans l’autre, 50 participants ont consommé quotidiennement pendant 12 semaines 2 grammes d’huile de krill ou un placebo.

Les résultats montrent, dans les deux études, une augmentation de l’indice oméga-3. De plus, également dans les deux études, par rapport au placebo, la consommation d’huile de krill a réduit de façon statistiquement significative la perte hydrique transépidermique et augmenté l’hydratation et l’élasticité de la peau. Une relation linéaire a été observée entre les changements de l’indice oméga-3 et ceux dans la perte hydrique transépidermique, l’hydratation et l’élasticité de la peau.

Handeland K et al., Krill oil supplementation improves transepidermal water loss, hydratation and elasticity of the skin in healthy adults : results from two randomized, double-blind, placebo-controlled, dose-finding pilot study. J Cosmet Dermatol. 2024 Aug. 21.

Le ginseng rouge coréen renforcerait l’immunité.

L’immunité de l’être humain est un important mécanisme de défense de l’organisme qui le protège. Elle est capable d’identifier et d’éliminer des envahisseurs extérieurs. Une immunité affaiblie entraîne un changement de statut physique et des problèmes pouvant inclure fatigue, troubles du sommeil, rhumes fréquents, dépression, allergies … De plus, l’immunité a tendance à s’affaiblir avec l’avancée en âge.

L’intérêt du ginseng rouge

La racine de ginseng, récoltée à maturité, passe par différentes étapes. Après avoir été lavée, puis trempée dans un liquide sucré pendant douze heures, elle est étuvée dans une source de vapeur à haute température et ensuite broyée. A l’issue de ce processus, la racine de ginseng prend une couleur rougeâtre.

Des études animales, notamment chez des porcs, montrent que le ginseng rouge coréen exerce des effets stimulants sur l’immunité en accroissant l’activité des lymphocytes T et des cellules NK (naturelles tueuses).

Relativement peu d’études ont été réalisées chez l’homme pour examiner ses effets sur des personnes présentant une immunité affaiblie.

Quels effets sur le système immunitaire ?

Une étude randomisée, contrôlée contre placebo et en double aveugle a été réalisée pour évaluer les effets du ginseng rouge coréen sur des personnes avec une immunité affaiblie. Cent-dix-neuf personnes âgées de 40 à 65 ans ont été enrôlées dans cette étude. Pendant cent-quatre-vingts jours, elles ont pris deux fois par jour du ginseng coréen ou un placebo.

Les résultats indiquent que, par rapport au placebo, le ginseng aide à renforcer l’immunité. Il a notamment augmenté les IgA qui jouent un rôle important de barrière contre des agents pathogènes. Il a également accru le nombre des monocytes dans le sang. Les cellules NK étaient également plus nombreuses à la fin de l’étude. Le ginseng a de plus diminué des cytokines inflammatoires comme le TNF-alpha.

Yang Y et al., Enhanced immunity effect of Korean red ginseng capsule ; a randomized, double-blind and placebo-controlled clinical trial. Journal of Ginseng research. 2024 ; 48 : 504-510.

L’administration de glutathion réduit les concentrations d’acétaldéhyde, suggérant qu’il pourrait contribuer à atténuer certains effets secondaires liés à la consommation d’alcool.

Le cheminement de l’alcool

Après sa consommation, près de 90 % de l’alcool absorbé à travers l’estomac et les intestins sont transportés dans le foie où ils subissent des processus métaboliques. Dans le processus d’oxydation enzymatique, l’alcool est oxydé par l’enzyme alcool déshydrogénase pour former de l’acétaldéhyde. Celui-ci est ensuite converti par l’aldéhyde déshydrogénase en acétate. Le produit final est ensuite éliminé par excrétion urinaire et exhalation de dioxyde de carbone.

Une consommation d’alcool constante et excessive entraîne l’activation du système microsomal d’oxydation de l’éthanol à la place de la voie de la déshydrogénase. Cette voie métabolique altérée, c’est le CYP2E1 dans le foie qui est activé. Le métabolisme de l’alcool par cette enzyme entraîne une génération excessive d’espèce oxygénées réactives et diminue les concentrations de glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... dans les hépatocytes. Or, le glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... joue un rôle crucial dans la destruction des radicaux libresUn radical libre est un atome ou une molécule qui possède un électron célibataire parce qu’il ....

L’intérêt du glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ...

Le glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... est un tripeptide composé de glycine, de cystéine et de glutamate. C’est l’antioxydant l plus abondant présent dans notre organisme. C’est dans le foie que sa concentration est la plus élevée. Il joue un rôle pivot dans la réduction du stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica... et est présent dans l’organisme sous forme réduite (GSH) et sous forme oxydée (GSSG). Les deux formes sont en équilibre l’une avec l’autre.

Quels effets sur le métabolisme de l’alcool ?

Une étude randomisée, contrôlée contre placebo et en double aveugle a évalué les effets de la prise de glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... sur les conséquences de la consommation d’alcool. Quarante personnes ayant souffert de gueule de bois ont pris part à cette étude. Deux heures après avoir pris un repas, les participants ont ingéré 50 mg de glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... ou un placebo avec un verre d’eau. Trente minutes après, ils ont bu un whisky à 40 % au taux de 0,78 g par kg de poids corporel.

Les analyses faites montrent que, par rapport au placebo, le glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ... a significativement diminué les concentrations sériques d’acétaldéhyde. La baisse des concentrations sériques d’alcool n’était cependant pas significative. Il n’y avait pas non plus de différences entre les réponses au questionnaire concernant les effets secondaires de l’alcool.

Song G et al., Effects of GSH on alcohol metabolism and hangover improvement in humans : a randomized double-blind placebo-controlled crossover clinical trial. Nutrients 2024 ; 16 : 3262.